La bataille contre les mort-vivants ne s’était pas déroulée comme prévu. Bien que Garela pensait surprendre l’ennemi, ceux-ci avaient réagi promptement pour défendre leur position. Ce fut une bataille serrée mais l’ennemi avait remporté la victoire et ces troupes avaient dû se replier. Elle avait déjà entendu parler des nécromanciens qui accompagnaient ce type d’armée mais en voir un en action auprès d’un de ces compagnons fut une vision troublante qui continuera de l’affecter pour longtemps.
La troupe se replia vers une plaine adjacente. Deux armées humaines venaient de combattre et c’est celle associée aux nains qui avait remporté la victoire. L’armée bretonne quitta la plaine pour se diriger vers la capitale naine. Cependant, les norses commençaient déjà à se regrouper afin de prendre les bretons à revers. Garela donna ces ordres et sa troupe fonça.
Les humains n’attendaient pas cette attaque de la troupe de Garela. Les elfes noirs ont même réussi à tuer l’un des hommes du général adverse. Par contre, le vent tourna à la moitié du combat. Les humains s’étaient réorganisé et avait commencé à riposter. L’un des généraux de Garela fut plus durement touché et il en gardera des séquelles pour les jours futurs. Au final, Garela réussi à repousser les démons humains vers l’ouest après que les bretons soient passés. La plaine était libre d’ennemies pour l’instant.
Après un cours repos, Garela dirigea sa troupe vers le sud afin d’avoir une nouvelle cible. Au loin, elle remarqua une armée d’orc, portant les couleurs du royaume nain, qui se dirigeait vers les territoires ennemis et une troupe de nécromancien sortant des bois pour aller à sa rencontre. Garela tenta de trouver une faille dans le positionnement des nécros afin de frapper pour aider les orcs. Tout à coup, un troupe de guerrier du chaos descendit du nord et allait en direction de leur capitale. Si les choses continuaient ainsi, ils allaient prendre les orcs à revers, ne leur laissant aucune chance.
Garela ordonna à sa troupe de se préparer à aller frapper celle du chaos. Plus elle s’approchait de l’ennemie, plus l’odeur se dégageant de leur camp était nauséabonde. Décidément, leur cuistot devait posséder de piètres compétences en matière culinaires…